mardi 16 janvier 2018

LES ENIGMES DE L’HISTOIRE DE FRANCE sous la direction de Jean-Christian PETITFILS




    On le sait il n’y a pas d’histoire sans énigme.  C’est d’ailleurs l’un des charmes du genre, l’historien n’a pas réponse à tout. Il travaille rationnellement à partir de documents et quand ces derniers viennent à manquer à propos d’un évènement particulier c’est le début d’une énigme.  La difficulté avec les énigmes historiques tient au fait qu’elles ont tendance à traverser les siècles sans jamais trouver leur résolution ce qui leur fait prendre le risque d’être agrégées aux délires d’histrions à l’imagination fertile.  L’ouvrage dirigé par Jean-Christian Petitfils “Les énigmes de l’histoire de France” permet de faire le point sur les  vingt énigmes les plus célèbres de l’Histoire de France    l’étrange défaite d’Alésia,  les Templiers,  les mystères de Jeanne d’Arc, la relation entre Anne d’Autriche et Mazarin, l’identité du masque de fer,  le retour de Louis XVII, la mort d’Emile Zola,  l’arrestation de Jean Moulin et de Gaulle à Baden-Baden.
   Les historiens qui ont travaillé sur cet ouvrage sont des spécialistes de la période historique ou du personnage traités dans chacun des chapitres.  Le mérite de cette approche est de nous proposer une recension minutieuses des faits  et un examen éclairant de ces incidents, hasards et affaires qui ont défrayés la chronique en leur temps et bien après.
    Evidemment ce n’est pas ici que nous déflorerons le travail de ceux qui ont contribuer à mettre en lumière ces énigmes de l’histoire de France.  Mais disons le tout net ces quatre cents pages se lisent d’une traite recomposant le décor d’époques lointaines en y replaçant  les protagonistes d’évènements dont ils sont les instigateurs ou les victimes.  Les historiens recomposent devant nous les faisceaux d’indices, rétablissent les vérités, balaient les sottises que les siècles ont sédimentées. On en apprend beaucoup sans jamais perdre le plaisir d’une lecture qui nous entraine au gré des évènements de la bataille d’Alésia à Mai 68.  


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