On le sait il n’y a pas d’histoire sans énigme. C’est d’ailleurs l’un des charmes du genre,
l’historien n’a pas réponse à tout. Il travaille rationnellement à partir de
documents et quand ces derniers viennent à manquer à propos d’un évènement
particulier c’est le début d’une énigme.
La difficulté avec les énigmes historiques tient au fait qu’elles ont
tendance à traverser les siècles sans jamais trouver leur résolution ce qui leur
fait prendre le risque d’être agrégées aux délires d’histrions à l’imagination
fertile. L’ouvrage dirigé par
Jean-Christian Petitfils “Les énigmes de
l’histoire de France” permet de faire le point sur les vingt énigmes les plus célèbres de l’Histoire
de France l’étrange défaite
d’Alésia, les Templiers, les mystères de Jeanne d’Arc, la relation
entre Anne d’Autriche et Mazarin, l’identité du masque de fer, le retour de Louis XVII, la mort d’Emile
Zola, l’arrestation de Jean Moulin et de
Gaulle à Baden-Baden.
Les historiens qui ont travaillé sur cet
ouvrage sont des spécialistes de la période historique ou du personnage traités
dans chacun des chapitres. Le mérite de
cette approche est de nous proposer une recension minutieuses des faits et un examen éclairant de ces incidents,
hasards et affaires qui ont défrayés la chronique en leur temps et bien après.
Evidemment ce n’est pas ici que nous
déflorerons le travail de ceux qui ont contribuer à mettre en lumière ces
énigmes de l’histoire de France. Mais
disons le tout net ces quatre cents pages se lisent d’une traite recomposant le
décor d’époques lointaines en y replaçant
les protagonistes d’évènements dont ils sont les instigateurs ou les
victimes. Les historiens recomposent devant
nous les faisceaux d’indices, rétablissent les vérités, balaient les sottises
que les siècles ont sédimentées. On en apprend beaucoup sans jamais perdre le
plaisir d’une lecture qui nous entraine au gré des évènements de la bataille d’Alésia
à Mai 68.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire