Pascale Robert-Diard et Stéphane Durand-Souffland compte
parmi les meilleurs chroniqueurs de l’hexagone. Depuis bientôt deux décennies
ils arpentent les salles des pas perdus et les salles d’audience des palais de
justice de toute la France. Ils examinent à la manière des entomologistes les
passions et les désordres humains à la lumière des crimes que certains français
commettent. Ils possèdent le regard aiguisé des experts qui ont l’habitude de
fréquenter les juges, les avocats et … les autres chroniqueurs.
Dans leur ouvrage “Jours de Crimes” les deux journalistes nous plongent dans l’atmosphère des cours d’assises et des tribunaux où l’on retrouve les grandes voix du barreau : Georges Kiejman, Hervé Temime, Eric Dupond-Moretti et l’on se replonge dans l’affaire Erignac, Guy Georges et Michel Fourniret, les accusés d’Outreau. Les moments d’anthologie succèdent aux confessions et à la gouaille des caïds. On s’étonne, on sourit, on est parfois scandalisé mais on est captivé par la folie, l’orgueil et la bêtise des hommes.
Rien de ceux qui subissent où font la justice ne nous est épargné. Leurs passions, leurs mystères, leurs mensonges, leurs aveux, leurs silences, leurs épreuves, leurs corps et leurs blessures sont impitoyablement disséqués. Il faut ajouter que cet ouvrage constitue simultanément une excellente introduction au fonctionnement de la justice française dont la plupart des citoyens ignorent presque tout.
Ce “Jours de Crimes” est une vraie réussite parce qu’il sonde la machine judiciaire avec l’acuité des connaisseurs au fil d’un étrange périple qui amène le lecteur à se mêler aux amants naïfs, aux grands voyous, aux vieillards amoureux, aux maris assassins, aux criminels d’occasion et aux tueurs en série. “Jours de Crimes” est un voyage qui nous rappelle que notre justice ne serait rien sans le mal que se font les hommes les uns aux autres. Du grand art !
Dans leur ouvrage “Jours de Crimes” les deux journalistes nous plongent dans l’atmosphère des cours d’assises et des tribunaux où l’on retrouve les grandes voix du barreau : Georges Kiejman, Hervé Temime, Eric Dupond-Moretti et l’on se replonge dans l’affaire Erignac, Guy Georges et Michel Fourniret, les accusés d’Outreau. Les moments d’anthologie succèdent aux confessions et à la gouaille des caïds. On s’étonne, on sourit, on est parfois scandalisé mais on est captivé par la folie, l’orgueil et la bêtise des hommes.
Rien de ceux qui subissent où font la justice ne nous est épargné. Leurs passions, leurs mystères, leurs mensonges, leurs aveux, leurs silences, leurs épreuves, leurs corps et leurs blessures sont impitoyablement disséqués. Il faut ajouter que cet ouvrage constitue simultanément une excellente introduction au fonctionnement de la justice française dont la plupart des citoyens ignorent presque tout.
Ce “Jours de Crimes” est une vraie réussite parce qu’il sonde la machine judiciaire avec l’acuité des connaisseurs au fil d’un étrange périple qui amène le lecteur à se mêler aux amants naïfs, aux grands voyous, aux vieillards amoureux, aux maris assassins, aux criminels d’occasion et aux tueurs en série. “Jours de Crimes” est un voyage qui nous rappelle que notre justice ne serait rien sans le mal que se font les hommes les uns aux autres. Du grand art !